Trump veut mettre fin à la production du penny pour réduire les dépenses publiques

Dans le cadre de ses efforts visant à rationaliser les finances publiques, Donald Trump propose d’arrêter la fabrication des pièces de 1 cent, jugées trop coûteuses à produire. Cette mesure, bien que controversée, vise à alléger le budget fédéral, et pourrait entraîner un changement dans la manière dont les prix sont arrondis.

💰 Une mesure pour alléger les finances publiques

Donald Trump a exprimé son mécontentement face à la production continue du penny, qui coûte plus de deux fois sa valeur de production. Sur son réseau social Truth Social, il a qualifié cette pratique de gaspillage, appelant à une réévaluation des priorités budgétaires. Il a exhorté son secrétaire au Trésor à stopper immédiatement la frappe de ces pièces, soulignant que chaque cent compte pour la nation:

Pendant bien trop longtemps, les États-Unis ont frappé des pièces d’un cent qui nous coûtent littéralement plus de 2 cents (à produire). C’est du gaspillage ! J’ai demandé au secrétaire au Trésor américain d’arrêter de produire de nouvelles pièces d’un cent. Éliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c’est un cent par un cent 

🤷🏽‍♂️ Un débat récurrent sur le coût de cette monnaie

Bien que cette proposition soit loin d’être nouvelle, elle reste un sujet de débat aux États-Unis. Plusieurs tentatives législatives ont été faites pour supprimer le penny, mais aucune n'a abouti. Le coût de production de cette pièce, estimé à plus de deux cents par pièce, a été mis en lumière par Elon Musk, qui supervise la commission Doge. Ce dernier a récemment souligné l'inefficacité économique de cette pratique dans un message sur X (anciennement Twitter).

🏷 Une suppression qui pourrait entraîner des ajustements dans les prix

La suppression du penny entraînerait probablement un ajustement des prix dans les commerces. Selon des économistes, les prix seraient arrondis à 0,05 dollar près, ce qui pourrait simplifier les transactions tout en ayant un impact minime sur les consommateurs. D’autres pays, comme le Canada en 2012, ont déjà franchi le pas, citant des raisons similaires liées aux coûts de fabrication. L'arrêt de cette production, bien que complexe à mettre en place, semble donc être une mesure de plus en plus envisagée par les autorités américaines.