Christine Lagarde rassure !

Dans un entretien paru dans le quotidien La Tribune du dimanche du 8 octobre dernier, Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne, rassure en affirmant que l’inflation est en « décélération constante ».

💪🏼 Un ton plutôt optimiste et volontariste

A l’occasion de sa dernière prise de parole publique, dimanche dernier, dans un entretien paru à La Tribune du dimanche, Christine Lagarde s’est montrée plutôt optimiste, présentant une inflation qui est toujours présente mais une inflation qui faiblit.

Et pour cause, la présidente de la BCE rappelle que l’inflation culminait à 10,6% en octobre 2022, quand elle n’est aujourd’hui plus « que » de 4,3% :

L'inflation persiste mais elle décroît.

Pour elle, les efforts consentis depuis maintenant des mois portent leurs fruits et entraînent donc un affaiblissement de l’inflation. Christine Lagarde l'affirme donc

l'inflation est même en décélération constante. C'est une bonne nouvelle !

Un bémol cependant, Christine Lagarde ne parle pas des dernières tensions survenues ce week-end en Israël, qui ont eu pour effet immédiat un renchérissement du prix du baril de brut. Les prix de l’énergie pourraient, une fois encore, venir jouer les troubles fêtes en cette fin d’année. Très volontaire, Christine Lagarde a aussi rappelé combien l’objectif des 2% restait toujours d’actualité pour l’institution francfortoise :

nous voulons ramener l'inflation à 2%. Et nous y parviendrons.

🌥️ Mais une croissance plus faible

Toutefois, malgré ces bonnes nouvelles, la présidente de la BCE a voulu rester prudente : le fort ralentissement économique de l’Allemagne a eu un impact important sur la croissance de la zone Euro.

La BCE a ainsi abaissé ses prévisions de croissance économique pour 2023 (+0,7%), 2024 (+1%) et 2025 (1,5%).

Une zone Euro qui reste toutefois dans le bon trend selon Christine Lagarde :

nous prévoyons une hausse des chiffres de la croissance l'année prochaine. Ensuite, l'inflation est en train de baisser de manière significative. Troisième motif d'optimisme, le taux d'emploi en Europe est supérieur à celui que l'UE a connu dans le passé.