Malus écologique : Jusqu’à 70 000 euros de taxe dès le 1er mars
À partir du 1er mars, un renforcement significatif du malus écologique entrera en vigueur, avec des montants pouvant atteindre jusqu’à 70 000 euros pour les véhicules les plus polluants ! Cette décision s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à réduire les émissions de CO₂ en incitant les automobilistes à privilégier des modèles moins polluants. Toutefois, cette hausse de la taxe soulève des questions et des inquiétudes, tant pour les acheteurs que pour les professionnels du secteur automobile.
💸 Une taxe accrue sur les véhicules polluants : jusqu’à 70 000 euros
Le malus écologique, destiné à pénaliser les véhicules ne répondant pas aux normes environnementales, connaît un renforcement majeur en 2025. Le seuil déclencheur de cette taxe passe de 118 g/km à 113 g/km de CO₂. En conséquence, les véhicules émettant plus de 192 g/km de CO₂ se verront désormais soumis à un malus pouvant atteindre 70 000 euros. Cette mesure vise à réduire la part des véhicules polluants sur le marché, tout en encourageant l’achat de voitures moins énergivores, telles que les modèles électriques ou hybrides.
Le gouvernement a annoncé que ce durcissement serait progressif : en 2026, les véhicules dépassant les 101 g/km pourraient être taxés à hauteur de 80 000 euros, et en 2027, les voitures émettant plus de 189 g/km pourraient se voir infliger un malus pouvant grimper à 90 000 euros. Ces montées en puissance du malus s’inscrivent dans la volonté d’accélérer la transition énergétique du parc automobile.
🚙 Qui sera affecté par cette augmentation ?
Les modèles de voiture les plus impactés par cette hausse sont principalement les SUV et certaines berlines de luxe, connus pour leurs puissantes motorisations et leur consommation de carburant élevée. Mais les véhicules électriques, bien que plus écologiques, ne sont pas entièrement épargnés : un malus basé sur le poids pourrait bientôt s’appliquer. Dès 2026, les voitures électriques excédant 1 500 kg se verront appliquer un supplément de 10 euros par kilo supplémentaire.
Cependant, des exceptions sont prévues pour certaines catégories de conducteurs. Les familles nombreuses, par exemple, bénéficieront d’une réduction de 20 g/km de CO₂ par enfant pour les véhicules de cinq places ou plus. De même, les personnes en situation de handicap, ou conduisant un véhicule adapté, seront exemptées du malus écologique.
👉🏻 Conseils pour anticiper cette hausse et éviter la surcharge fiscale
Pour les acheteurs qui souhaitent contourner cette augmentation, une solution existe : immatriculer leur véhicule avant le 1er mars. Le malus est calculé à partir de la date de délivrance de la carte grise, ce qui permet à ceux ayant déjà commandé un véhicule de bénéficier des conditions fiscales actuelles, même si la livraison se fait après la date butoir.
Si cette réforme vise clairement à encourager l’adoption de véhicules plus propres, elle pourrait alourdir le budget des ménages, notamment ceux qui nécessitent des véhicules plus spacieux pour des raisons familiales ou professionnelles. Les consommateurs devront être particulièrement vigilants aux nouvelles règles fiscales afin de ne pas se retrouver avec des coûts imprévus.
👁 L'œil de l'expert
Le renforcement du malus écologique représente un levier important pour encourager une transition vers des véhicules moins polluants. Toutefois, cette mesure, bien que bénéfique pour l’environnement, pourrait entraîner des tensions, tant du côté des automobilistes que des professionnels du secteur automobile. En vue de ces changements, il est essentiel pour les consommateurs de bien anticiper l’évolution des barèmes pour éviter des coûts supplémentaires et d’explorer des alternatives plus écologiques, telles que les véhicules hybrides ou électriques. Les acheteurs devront également prendre en compte les prochaines évolutions législatives pour adapter leur stratégie d’achat.
À propos de l'auteur
Responsable du développement commercial au sein du Groupe Win'Up, Vanessa accompagne des entrepreneurs dans leur projet de création et participe au développement de la notoriété des enseignes du groupe. Sensible aux sujets économiques et financiers, Vanessa partage son avis sur les actualités.